Fransat prépare une solution qui sera techniquement facilement transposable dans les installations collectives (voir le numéro de juillet/août du magazine) , elle devrait avoir un certain succès chez les antennistes.
Nathalie Kosciusko-Morizet avait assuré le 14 avril 2009 dans une interview vidéo à e-alsace que les communes n'auront pas à ouvrir les cordons de la bourse pour que la couverture TNT de la France soit totale. C'est faux... La solution qui se dessine semble bien être de faire payer les municipalités. Aucun budget n'est prévu. Par exemple, dans le Rhône, sur les 542 pylônes TDF seuls 188 pylônes seront actifs pour diffuser les chaînes de la TNT. Aux communes de se payer la numérisation du solde... En Alsace, 24 émétteurs ne seront pas équipés. "Aucun budget n'est prévu," reconnaît Alain Méar, membre du CSA. Il y aurait un moyen de s'en sortir: faire payer les chaînes de télévision. Emmanuel Berretta explique dans "Le Point.fr". "Actuellement, les six chaînes historiques (TF1, France 2, France 3, M6, Arte et Canal+) paient 350 millions par an de facture analogique. Dans l'hypothèse où tous les émetteurs sont convertis au numérique, le coût serait le même : 350 millions d'euros par an. Sauf qu'au lieu de se partager la note à six, le coût serait divisé par trente. Au bout du compte, les groupes audiovisuels finiront donc par faire des économies... "Cette solution nécessite une nouvelle loi", souligne Alain Méar. La balle est dans le camp des politiques". Les questions sont nombreuses. Faut-il vraiment que les communes payent ? Ne vaut-il pas mieux encourager les foyers installés dans des zones d'ombres à s'équiper de la TNT satellitaire ? Avec l'explosion des programmes audiovisuels et la consommation que l'on sait croissante des images sur le net, la TNT ne va-t-elle pas rapidement apparaître comme dépassée ? Ne vaut-il pas mieux que les structures publiques investissent dans les réseaux haut-débit, en particulier la fibre ?
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Fransat prépare une solution qui sera techniquement facilement transposable dans les installations collectives (voir le numéro de juillet/août du magazine) , elle devrait avoir un certain succès chez les antennistes.