Une journaliste de RFO Télé Martinique, en grève de la faim depuis mercredi sur le parking de la station, a arrêté son action samedi soir, a-t-elle annoncé dimanche à un correspondant de l'AFP. Selon elle, elle a pris sa décision à la suite d'une lettre du directeur général du pôle RFO au sein de France Télévision et du directeur des relations sociales du groupe France Télévision, qu'elle avait exigée. Les signataires, a-t-elle dit, indiquent qu'une "demande d'explication" qui lui avait été adressée ne s'inscrivait pas dans "un processus de sanctions disciplinaires" après la non diffusion d'un journal télévisé le 16 mars, dont elle avait la responsabilité d'édition. Ils considèrent que "cette affaire est close" et qu'il "n'y sera donné aucune suite", a ajouté la journaliste, qui déclare être syndiquée au SNJ-CGT depuis son entrée au sein de la société. A ses yeux, cette lettre "confirme qu'elle était à son poste" lors de la non diffusion du journal télévisé. La diffusion des programmes de RFO Martinique avait été interrompue deux fois, vendredi soir et samedi soir, après l'irruption de syndicalistes de la CGTM dans les studios à la suite de "rumeurs de licenciement" de la journaliste, la direction de RFO estimant pour sa part qu'il "n'a jamais été question de licenciement". De son côté, la journaliste a dit à l'AFP qu'il ne s'agissait pas de "rumeurs" et que les termes de la "demande d'explication" qui lui avait été adressée équivalaient à une "mise en accusation". RFO Télé Martinique a repris dimanche matin la diffusion de ses programmes.