Le fait de disposer d'une plate-forme de diffusion unique à Paris pour les différentes antennes de RFO dans les départements et territoires d'outre-mer "ne menace pas la liberté éditoriale" de ces antennes, a indiqué à l'AFP Luc Laventure, directeur des antennes de RFO. Selon la Confédération des Syndicats autonomes (CSA), première organisation syndicale du personnel de RFO outre-mer, "la direction de France Télévisions s'est mise en tête de mettre en place la diffusion de nos programmes directement depuis Paris, à partir d'une plate forme technique qui verrouille tout". Selon Luc Laventure, ce projet "stratégique" a été lancé depuis plus de 10 ans. Il permet de "rationaliser les moyens de diffusion" et concerne d'ores et déjà la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Mayotte et La Réunion. Il doit encore être étendu à la Guadeloupe, à la Martinique et à la Guyane. "Cela permet de récupérer une partie du personnel pour l'affecter à la production", assure Luc Laventure. Mais, "chaque Télé Pays (ndlr, Télé Guadeloupe, Télé Martinique, etc...) garde la main sur ses choix éditoriaux", assure encore Luc Laventure, qui se défend de toute volonté de "jacobinisme". Selon lui, on n'est "pas dans une technique de décrochage, mais de raccrochage à un tronc commun".
Rédaction
27 février 2009 à 01h00
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