La major du disque américaine Warner Music a demandé au site de partage de vidéos YouTube (Google) de retirer les vidéos de tous ses artistes à la suite d'une impasse financière sur les termes de leur accord de licence, affirme le Financial Times . Cette décision va affecter potentiellement des millions de vidéos, celles étant la propriété de Warner Music Group tout comme les créations d'internautes intégrant des contenus sous licence. "Nous travaillons activement à trouver une solution avec YouTube qui puisse permettre le retour du contenus de nos artistes sur le site", a indiqué un porte-parole de Warner Music au quotidien économique. "D'ici là, nous ne pouvons tout simplement pas accepter des modalités financières qui ne compensent pas suffisamment les artistes, auteurs, labels et éditeurs pour les contenus qu'ils apportent", a ajouté ce porte-parole. Contacté par l'AFP, Warner Music n'était pas joignable pour commenter ces éléments. Le site YouTube indiquait pour sa part sur son blog que "malgré (ses) efforts constants" pour nouer des accords de licence avec différents labels de musique, "il n'est pas toujours possible de maintenir ces accords. Parfois, nous ne parvenons pas à des conditions financières acceptables et nous devons nous séparer de partenaires prestigieux". "Vous avez ainsi pu remarquer que les contenus musicaux détenus par Warner Music Group ont été bloqués sur le site", a ajouté YouTube, s'adressant à ses usagers, et assurant à ces derniers avoir prévu "quelques options" pour que les vidéos créées par les internautes puissent être préservées. YouTube recommande ainsi aux internautes de puiser dans une base de données de contenus, Audioswap, dont l'usage est autorisé. La major du disque d'artistes à succès mondial comme Madonna, Aretha Franklin, Eric Clapton, R.E.M., Missy Eliot, ou encore Linkin Park, a été l'une des premières à signer un accord de licence avec YouTube, peu avant son acquisition en 2006 par le leader mondial des moteurs de recherche, Google. Le désaccord entre Warner Music et YouTube suggère que ce dernier, malgré son audience, ne génère pas assez de revenus publicitaires --issus des bannières placées sur ses pages-- à ses partenaires. Google a fait de la croissance des revenus de YouTube l'une de ses priorités cette année, et a mis en place plusieurs initiatives pour doper les recettes publicitaires.
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