Les autorités syriennes ont fermé plus de 160 sites web depuis 2000 et cette campagne s'est récemment amplifiée, a indiqué une organisation de défense de la liberté de la presse dans un communiqué. Selon le Centre syrien de la presse et de la liberté d'expression (CSPLE), basé en Syrie depuis 2005, les services de sécurité ont "fermé ces 160 sites appartenant à des partis kurdes, à l'opposition, à des journaux notamment libanais, à des islamistes et à des organisations de la société civile et de défense des droits de l'Homme". "Plusieurs sites ont été également récemment fermés", ajoute-t-il, citant l'exemple de "Akhbar Souria" qui a été fermé "pour avoir publié des photos qui montrent le lieu de l'assassinat du dirigent militaire du Hezbollah" libanais Imad Moughnieh, assassiné le 12 février dernier à Damas. "La campagne de fermeture des sites s'est amplifiée. Elle entre dans le cadre d'une politique de censure de la presse et vise à contrôler les internautes" qui utilisent de plus en plus la toile pour s'exprimer sur la vie politique en Syrie, a déclaré à l'AFP le président de la CSPLE, Mazen Darwiche. "Le site de la radio américaine de langue arabe Sawa a été fermé la semaine dernière" s'ajoutant aux centaines de sites déjà fermés, a indiqué pour sa part le président de l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie (ONDHS), Ammar Qorabi.
-
4
-
1
-
8
-
2
-
4
-
1
-
1