Hervé Chabalier, membre de la commission pour la nouvelle télévision publique, regrette que les préconisations de cette instance ne puissent faire sortir le service public de "son sous-financement", dans un entretien à Libération . "Mon grand regret, c'est que notre scénario ne peut pas faire sortir le service public de son sous-financement chronique", affirme Hervé Chabalier, PDG de l'agence de presse Capa. La commission Copé a terminé son travail mercredi et proposera à Nicolas Sarkozy, dans un rapport qui lui sera remis le 25 juin, plusieurs taxes pour compenser l'arrêt de la publicité sur la télévision publique, ainsi qu'une indexation de la redevance. "Tout ce qu'on (la commission, ndlr) propose est financé", précise M. Chabalier. A propos d'une seconde coupure de publicité sur les chaînes privées, Hervé Chabalier assure que cette "décision de Nicolas Sarkozy d'aider le secteur privé (...) avait été prise il y a bien longtemps". "Mais c'est vrai que c'était malvenu", estime-t-il à propos de la concomitance de cette annonce avec les travaux de la commission pour la télévision publique. Cela a été "un des moments où le risque d'implosion de la commission a été le plus fort", indique Hervé Chabalier, en précisant être "resté parce que c'est une commission de réflexion et de proposition, elle ne décide pas". "Et aussi parce que cette commission va servir de squelette -au bon sens du terme- au projet de loi", a-t-il ajouté. Le projet de loi sur la nouvelle télévision publique doit être présenté à l'automne devant le Parlement. M. Chabalier affirme par ailleurs qu'il n'y aura "aucun licenciement" à France Télévisions, avec sa transformation en média global, présent sous tous les modes de diffusion et réception.
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