Rédaction
30 mars 2008
M6 déprogramme l'émission "Enquêtes exclusives" sur Rio, qui était prévue ce soir, pour diffuser un document inédit sur le parcours et le combat de Chantal Sébire, une émission présentée par Mélissa Theuriau qui reçoit en exclusivité Virginie Letellier, la fille aînée de Chantal Sébire,laquelle ne s'est pas exprimée depuis le décès de sa mère.Chantal Sébire est morte le mercredi 19 mars au terme d'un combat qui a ému les Français et relancé le débat sur le « droit de mourir dans la dignité ». A sa demande, une équipe de Zone Interdite était présente à ses cotés pendant ses quinze derniers jours, pour témoigner.
"Nous avons accompagné Chantal Sébire au jour le jour, dans son petit appartement de Plombières-les-Dijon mais aussi lors de sa dernière sortie pour se rendre au tribunal et lors de sa rencontre avec les représentants de l'association pour le droit à mourir dans la dignité. Nous avons rencontré ceux qui chaque jour ont partagé son épreuve, sa fille Virginie et son médecin, le docteur Emmanuel Debost. Au fil des heures c'est une relation intime qui s'est nouée entre Chantal Sébire et l'équipe de tournage. Elle oublie parfois la présence de la caméra, parfois elle l'interpelle, parfaitement consciente du témoignage qu'elle veut laisser. Chantal est en colère contre la justice et les responsables politiques, Chantal lutte contre la douleur qui soudain la terrasse. C'est aussi une femme qui aime passionnément la vie et qui profite jusqu'au bout d'instants de bonheur et de gaieté avec ses amis et ses enfants.Cette institutrice de 52 ans, mère de trois enfants était atteinte depuis sept ans d'une tumeur incurable qui lui déformait le visage et la faisait terriblement souffrir. Chantal Sébire, forte personnalité, se disait « violemment opposée au suicide » mais elle avait décidé en pleine conscience, de mener une ultime bataille : obtenir de la justice le droit à l'euthanasie. Un « droit » qui lui a été finalement refusé, conformément à la loi française.
Chantal Sébire refusait les traitements anti-douleur comme la morphine qui disait-elle, l'aurait plongé dans un état comateux. Elle refusait également l'hospitalisation dans un service de soins palliatifs. Elle voulait mourir, chez elle, au milieu des siens, en quelques minutes et quand elle l'aurait décidé. On sait aujourd'hui qu'elle a succombé à une dose mortelle de barbiturique. Une enquête est en cours pour déterminer notamment comment Chantal Sébire a pu être en possession de ce produit."
"Nous avons accompagné Chantal Sébire au jour le jour, dans son petit appartement de Plombières-les-Dijon mais aussi lors de sa dernière sortie pour se rendre au tribunal et lors de sa rencontre avec les représentants de l'association pour le droit à mourir dans la dignité. Nous avons rencontré ceux qui chaque jour ont partagé son épreuve, sa fille Virginie et son médecin, le docteur Emmanuel Debost. Au fil des heures c'est une relation intime qui s'est nouée entre Chantal Sébire et l'équipe de tournage. Elle oublie parfois la présence de la caméra, parfois elle l'interpelle, parfaitement consciente du témoignage qu'elle veut laisser. Chantal est en colère contre la justice et les responsables politiques, Chantal lutte contre la douleur qui soudain la terrasse. C'est aussi une femme qui aime passionnément la vie et qui profite jusqu'au bout d'instants de bonheur et de gaieté avec ses amis et ses enfants.Cette institutrice de 52 ans, mère de trois enfants était atteinte depuis sept ans d'une tumeur incurable qui lui déformait le visage et la faisait terriblement souffrir. Chantal Sébire, forte personnalité, se disait « violemment opposée au suicide » mais elle avait décidé en pleine conscience, de mener une ultime bataille : obtenir de la justice le droit à l'euthanasie. Un « droit » qui lui a été finalement refusé, conformément à la loi française.
Chantal Sébire refusait les traitements anti-douleur comme la morphine qui disait-elle, l'aurait plongé dans un état comateux. Elle refusait également l'hospitalisation dans un service de soins palliatifs. Elle voulait mourir, chez elle, au milieu des siens, en quelques minutes et quand elle l'aurait décidé. On sait aujourd'hui qu'elle a succombé à une dose mortelle de barbiturique. Une enquête est en cours pour déterminer notamment comment Chantal Sébire a pu être en possession de ce produit."
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