Rédaction
27 mars 2008 à 01h00
Les syndicats de France Télévisions, reçus par la commission pour une "nouvelle télévision publique" présidée par Jean-François Copé, ont fait part de leurs craintes d'un statut unique pour les salariés du groupe, dans la perspective de la suppression de la publicité. "Nous sommes renforcés dans nos inquiétudes. Nous craignons que la commission préconise un statut juridique unique pour l'ensemble des salariés de France Télévisions", a déclaré à l'AFP Jean-François Téaldi, porte-parole de l'intersyndicale de l'audiovisuel public. L'intersyndicale était reçue mercredi par la commission sur la "nouvelle télévision publique", présidée par M. Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Ils étaient auditionnés par le sénateur UMP Jacques Valade au sujet de la gouvernance de France Télévisions. "Les salariés de France Télévisions ont des contrats avec chaque filiale du groupe, ce qui fait que chaque journal a une couleur éditoriale différente en fonction de la chaîne. Un statut juridique unique remettrait en cause la diversité des journaux du service public", estime M. Téaldi. Le syndicaliste a également fait part de ses craintes concernant une "harmonisation des conventions collectives" des salariés au groupe. La commission réfléchit par ailleurs à la possibilité d'une chaîne d'information permanente, a ajouté M. Téaldi. Mardi, la commission a évalué à 150 millions d'euros le manque à gagner sur les rentrées publicitaires subi par France Télévisions pour 2008 du fait de l'annonce de la décision de supprimer la publicité. Les auditions de la commission doivent s'achever le 10 avril, avant la remise d'un rapport d'étape le 15 avril. Le rapport final doit être remis à Nicolas Sarkozy le 31 mai.
France Télévisions a qualifié "d'avancée positive" le travail de la commission présidée par Jean-François Copé sur la télévision publique, qui a évalué mardi à 150 millions d'euros le manque à gagner publicitaire subi par le groupe en 2008. Dans un communiqué, le groupe "salue cette avancée positive qui lui permet de poursuivre sereinement sa stratégie éditoriale, tout en gardant une structure financière saine". "Cette annonce constitue pour tous ses salariés une motivation à poursuivre leurs efforts, avec une plus grande visibilité. Il appartient maintenant à
l'Etat de prendre le relais sur la base de ces recommandations et d'en définir les modalités d'application", ajoute France Télévisions.
La commission que préside Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, pour "une nouvelle télévision publique", a évalué mardi à 150 millions d'euros le manque à gagner sur les rentrées publicitaires du groupe France Télévisions pour 2008. Cette décision, annoncée brutalement en janvier 2008 par le président Nicolas Sarkozy, a entraîné une baisse des recettes publicitaires de France Télévisions, les annonceurs ayant anticipé la mise en oeuvre de la mesure. M. Copé a souligné que la somme prévue pour compenser les pertes de France
Télévisions était une somme forfaitaire, qui ne varierait pas quel que soit par ailleurs le montant des recettes publicitaires réalisées par la régie du groupe public au cours de l'année.
France Télévisions a qualifié "d'avancée positive" le travail de la commission présidée par Jean-François Copé sur la télévision publique, qui a évalué mardi à 150 millions d'euros le manque à gagner publicitaire subi par le groupe en 2008. Dans un communiqué, le groupe "salue cette avancée positive qui lui permet de poursuivre sereinement sa stratégie éditoriale, tout en gardant une structure financière saine". "Cette annonce constitue pour tous ses salariés une motivation à poursuivre leurs efforts, avec une plus grande visibilité. Il appartient maintenant à
l'Etat de prendre le relais sur la base de ces recommandations et d'en définir les modalités d'application", ajoute France Télévisions.
La commission que préside Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, pour "une nouvelle télévision publique", a évalué mardi à 150 millions d'euros le manque à gagner sur les rentrées publicitaires du groupe France Télévisions pour 2008. Cette décision, annoncée brutalement en janvier 2008 par le président Nicolas Sarkozy, a entraîné une baisse des recettes publicitaires de France Télévisions, les annonceurs ayant anticipé la mise en oeuvre de la mesure. M. Copé a souligné que la somme prévue pour compenser les pertes de France
Télévisions était une somme forfaitaire, qui ne varierait pas quel que soit par ailleurs le montant des recettes publicitaires réalisées par la régie du groupe public au cours de l'année.
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