Le syndicat CGC de France Télévisions a déposé un préavis pour un débrayage d'une heure lors de la soirée électorale de dimanche, tandis que la CGT critiquait vivement les positions de cette organisation. Le SNPCA (syndical national des personnels de la communication et de l'audiovisuel)-CGC a déposé un préavis d'arrêt de travail, pour une heure, de 19H29 à 20H28, dimanche 16 mars, sur les chaînes France 2 et France 3, a indiqué à l'AFP un représentant de ce syndicat. Le 9 mars, France 2 avait sauvé in extremis sa soirée électorale, menacée pendant toute la journée par un mouvement de grève d'une partie des techniciens à l'appel de la CGC. La CGC réclame des concessions de la direction sur la réforme annoncée par France Télévisions pour dégager des synergies entre les différentes entités du groupe. En décembre, Patrick de Carolis a lancé huit chantiers pour "moderniser et harmoniser" le groupe public et dégager "quelques dizaines de millions d'euros" d'économies. Dans un communiqué publié mardi, le SNRT-CGT et le SNJ-CGT se demandent si le SNPCA-CGC n'agit pas afin d'"obtenir, comme il l'exprime à mots plus ou moins couverts, l'éviction de l'actuelle équipe dirigeante" de France Télévisions. "Si c'était le cas, on quitterait le domaine du syndicalisme pour entrer dans celui de la politique", ajoute la CGT. Interrogé par l'AFP, le SNPCA-CGC a indiqué qu'il ne voulait pas "polémiquer". Le SNPCA-CGC est la seule organisation absente de l'intersyndicale qui avait lancé la grève du 13 février, plus grand mouvement social dans l'audiovisuel public français depuis 1974, rappelle la CGT. La grève du 13 février réclamait la "pérennité" du service public après l'annonce par Nicolas Sarkozy de la suppression de la publicité. Les responsables syndicaux de France Télévisions rencontraient par ailleurs le PDG du groupe audiovisuel Patrick de Carolis, mardi en fin d'après-midi.
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