Le sénateur UMP de Haute-Savoie Pierre Hérisson a indiqué jeudi à l'AFP qu'il avait saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) sur le déploiement de la TNT, en demandant notamment que la diffusion analogique ne soit pas coupée tant que son département n'est pas entièrement couvert en mode numérique par voie terrestre ou par voie satellitaire. Le sénateur Hérisson a précisé que les sénateurs UMP de Côte-d'Or Louis de Broissia et MPF de Vendée Bruno Retailleau partageaient la même préoccupation. Dans sa lettre au président du CSA Michel Boyon, Pierre Hérisson souligne qu'il lui apparaît "indispensable que toutes les infrastructures terrestres actuellement utilisées pour la diffusion analogique de la télévision sur le département soient mises en service, avant d'envisager la solution individuelle de réception satellite" et "de n'y recourir que pour les zones situées à l'écart de la desserte de ces stations". Il estime également indispensable que, au moins pour les éditeurs gratuits, les fréquences utilisées par TF1, France 2 et France 3 en analogique sur le site de Chamonix-Aiguille du Midi soient converties en numérique au moment de l'arrêt de la télévision analogique. Le sénateur souligne que son département n'est desservi qu'à 60% à l'issue du déploiement actuel, soit "20% au-dessous de la moyenne nationale". Selon le calendrier annoncé par le CSA et confirmé mercredi par Michel Boyon, 85% du territoire sera couvert par la TNT à la fin de l'année. Onze zones seront inaugurées avant le 30 juin, sept avant le 31 octobre et dix avant le 15 décembre. Le projet prévoit une couverture par la TNT à 95% à l'horizon 2011, complétée par une couverture par voie satellitaire pour les 5% du territoire où la réception par voie terrestre serait impossible.
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