Le numéro un britannique des télécoms BT Group connaîtra une croissance égale ou supérieure à 3% dans les prochaines années, a déclaré à l'AFP Paul Reynolds, le PDG de BT Wholesale, la branche de vente en gros de l'opérateur. "Nous atteindrons sans problème les 3%, mais il n'est pas sûr que tous les autres opérateurs y arrivent", a-t-il déclaré, à l'occasion du congrès de l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate), qui se tient à Montpellier jusqu'à jeudi. M. Reynolds réagissait à la prévision de l'Idate, annoncée la veille, d'un ralentissement de la croissance du marché européen des télécoms, qui ne devrait pas, selon l'institut, dépasser 3% dans les cinq prochaines années, en raison du déclin de la téléphonie fixe et de la saturation de la téléphonie mobile. "En fait, nous sommes déjà autour de ce rythme de 3% depuis plusieurs années", a-t-il expliqué. "France Télécom ou Deutsche Telekom connaissaient alors des croissances plus fortes, mais toute cette croissance venait du mobile". France Télécom, qui tablait pour 2006 sur une croissance de 2%, a d'ores et déjà annoncé qu'il lui serait finalement très difficile d'atteindre ce chiffre. BT a vendu son activité de téléphonie mobile à Telefonica en 2005. "Nous avons donc dû apprendre à faire fructifier notre activité de téléphone fixe", a dit M. Reynolds, soulignant l'intérêt pour BT de s'être recentré sur la vente en gros aux opérateurs. BT s'est réorienté depuis trois ans sur les nouvelles technologies liées à l'internet: il a investi notamment près de 15 milliards d'euros dans la construction d'un réseau de communications dit "du 21e siècle" au Royaume-Uni, capable de transmettre voix, image, vidéo et données par internet. La première ville à être connectée à ce réseau de nouvelle génération sera Cardiff, au Pays de Galles, fin novembre, selon M. Reynolds.
Rédaction
16 novembre 2006
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