M6
 

Rédaction
24 septembre 2006

Dans un grand appartement parisien peuplé de tableaux et de souvenirs napoléoniens, le réalisateur Denis Berry dirige avec de grands gestes la jeune comédienne Hélène Seuzaret, personnage principal de "La lance de la destinée", une saga à la manière du "Da Vinci Code". Sur une table, une bataille napoléonienne reconstituée avec des soldats de plomb attend Jacques Weber, qui joue dans le scénario le rôle essentiel d'un historien spécialiste de Napoléon, père de l'héroïne, qui va la guider au long de sa quête. "M6 cherchait une histoire à la manière du +Da Vinci Code+ et j'ai eu l'idée d'une quête pour retrouver la lance de Longinus", qui servit à percer le flanc du Christ pendant son calvaire, explique le producteur Jean-Pierre Dusséaux. Même si les détails du scénario restent en partie secrets, tous les ingrédients du thriller ésotérique qui ont fait le succès du roman de Dan Brown et du film qui en a été tiré, ainsi que de la série des Indiana Jones, sont là : l'objet sacré qu'il faut retrouver, le jeu de piste dans les rues de Paris, les énigmes cachées de quelques monuments emblématiques, les combats dans l'ombre... "La lance de Longinus, ou tout au moins l'objet qui est considéré comme tel, existe bel et bien dans un musée de Vienne", souligne Jean-Pierre Dusséaux. Les protecteurs occultes de la lance, adversaires d'Hélène Seuzaret, ne sont pas les membres de l'Opus Dei, mais les Esseniens. Le tableau célèbre, qui joue le rôle d'indice, n'est pas "La Joconde", mais "Le sacre de Napoléon", par Jacques-Louis David, dont la production a fait réaliser une copie. Comme dans le "Da Vinci Code", l'action promènera le téléspectateurs dans les monuments les plus connus de la capitale, en particulier dans le Paris napoléonien, de la colonne Vendôme à celle de la Bastille, en passant par la statue d'Henri IV qui orne le Pont-Neuf ou le cimetière du Père-Lachaise. Les producteurs espèrent que la saga (prévue en trois épisodes de 90 minutes) sera la source d'explorations touristiques comparables à celle suscitée par le "Da Vinci code". "Paris est le personnage principal du film", déclare Denis Berry, qui assure avoir filmé la capitale à la Hitchcock, en soulignant le côté "surréaliste" du décor. "Dans le +Da Vinci Code+, souligne le réalisateur, il n'y avait aucun rapport émotif entre les êtres, tandis que notre saga raconte l'histoire d'une jeune femme archéologue dont la vie bascule à cause du secret qu'elle a découvert". Hélène Seuzaret insiste sur le caractère physique de son rôle, avec beaucoup de cascades et de bagarres. Son adversaire, David Levy, maître des Esseniens, est joué par Jacques Perrin, l'autre comédien confirmé de la distribution avec Jacques Weber.

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