Fibre optique
 

Rédaction
17 mai 2006 à 01h00

L'opérateur de fibres optiques Erenis, présent sur une dizaine d'arrondissements parisiens, propose désormais une offre de télévision, en plus de l'accès internet et de la téléphonie. Créée en 2002, Erenis se positionne ainsi sur le marché très concurrentiel des offres triple-play (internet, téléphonie et télévision) qu'occupent déjà des fournisseurs d'accès comme Free, Wanadoo ou Neuf Cegetel ou les câblo-opérateurs UPC-Noos et Numéricâble. A la différence des opérateurs ADSL qui livrent leurs services via le réseau téléphonique, Erenis a construit son propre réseau de fibres optiques qu'elle déploie jusqu'au bas de l'immeuble (FTTB, "Fiber to the building"). La connexion jusqu'au logement se fait ensuite par un réseau cuivre (qui bénéficie de la technologie VDSL), également déployé par ses soins. Grâce à cette infrastructure, Erenis livre à ses abonnés du très haut débit (30 megabits/seconde), bien supérieur aux 18 ou 19 Mbps (potentiels) proposés par ses concurrents alors que ses tarifs sont similaires à ceux du marché. Grâce à ces débits, Erenis se positionne sur le marché de la télévision en haute définition avec la promesse de restituer le signal vidéo à l'identique de celui fourni par les chaînes, a souligné Frédéric Boutissou, PDG et co-fondateur de la société. En juin, Erenis va proposer la version HD de la chaîne National Geographic avant le lancement d'un bouquet dédié à la TV haute définition en juillet. Au cours du dernier trimestre 2006, les débits vont encore augmenter à 100 Mbps (descendant) et 50 Mbps (montant). La société revendique 7.000 clients sur les 33.000 logements actuellement connectés au réseau, situés dans une dizaine d'arrondissements parisiens (du 10e au 20e) et à Asnières (Hauts-de-Seine). Selon M. Boutissou, "un raccordé sur quatre choisit Erenis". Hormis CitéFibre, surtout présent dans le 15ème arrondissement parisien, rares sont les acteurs qui comme Erenis ont misé d'emblée sur le très haut débit. France Télécom lance pour sa part en juin des tests dans six arrondissements parisiens et six villes des Hauts-de-Seine.

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