L'appel a un arrêt de travail de 24 heures au sein du groupe public France Télévisions pour le retrait du contrat première embauche (CPE) a surtout concerné la chaîne France 3, indiquait-on mardi à la direction du holding. Selon la direction de France 3, il y avait 25% de grévistes (hors encadrement de direction) à la mi-journée sur cette chaîne, qui dispose d'environ 4.700 collaborateurs permanents. Les éditions nationales et régionales du journal de la mi-journée ont été remplacées par un journal "tout image". Il devrait en être de même pour les éditions nationales et régionales du journal du soir (à partir de 19H00), plusieurs syndicats de journalistes de la chaîne ayant lancé un appel à la grève. A France 2, qui compte environ 1.600 collaborateurs permanents, il y avait, selon la direction, 7% de grévistes à la mi-journée, mais on ne signalait aucune perturbation de l'antenne. Par ailleurs, on faisait état d'un gréviste déclaré à France 4 et de deux à France 5. L'impact de la grève est plus difficile à établir pour le Réseau France Outre-mer (RFO), qui dispose de stations dans neuf départements et territoires d'outre-mer, avec de très importants décalages horaires.