M6
 

Rédaction
1 février 2006

Le groupe audiovisuel français M6 a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires consolidé de 1,275 milliard d'euros, en hausse de 6,4% par rapport à 2004, a indiqué M6 dans un communiqué. Les recettes publicitaires ont progressé de 4,1% à 623,2 millions d'euros, grâce notamment aux secteurs des télécommunications et des services, a ajouté le groupe. En 2005, 26 soirées "ont attiré plus de 5 millions de téléspectateurs (contre 17 en 2004) et 90 soirées ont réuni plus de 4 millions" de personnes, contre 66 l'année précédente, a indiqué M6. Le chiffre d'affaires des autres activités s'est élevé à 651,5 millions EUR, en hausse de 8,8% et de 5,2% à périmètre constant. Le chiffre d'affaires de la télévision numérique a totalisé 264,2 M EUR, en hausse de 9,3% (+6,2% à périmètre constant). Les chaînes thématiques ont affiché un chiffre d'affaires de 58,7 M EUR, en hausse de 26% (+9,6% à périmètre constant) tandis que la contribution du bouquet TPS (détenu à 34% par M6 et 66% par TF1) au chiffre d'affaires annuel est de 205,4 M EUR. Le chiffre d'affaires du pôle diversifications et droits audiovisuels s'est élevé à 378,3 M EUR, en croissance de 7,8% (+3,8% à périmètre constant). M6 n'a pas souhaité cette année émettre de prévisions pour le bénéfice annuel 2005 --qui sera publié le 8 mars--. Mais ce "bon chiffre d'affaires me rend très serein" sur le sujet, a indiqué Jérôme Lefébure, directeur financier du groupe. Le directeur financier s'est par ailleurs félicité du succès de son groupe en matière de diversification, avec une croissance de toutes les filiales, sauf le pôle M6 Interactions, dont le chiffre d'affaires a reculé de 12,2% à 114 M EUR, en raison de la morosité du marché du disque. En revanche, M6 Web (filiale publicité internet, interactivité, contenus mobiles) a affiché un chiffre d'affaires de 32,5 M EUR (+23,1%) et M6 Mobile, l'offre de téléphonie mobile lancée en juin par M6 et Orange, a contribué pour 10,1 M EUR. Quant à la signature de l'accord de fusion entre TPS et CanalSat, annoncée fin 2005, elle représente "une vraie solution industrielle et commerciale", a ajouté Jérôme Lefébure.

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