France Télévisions
 

Rédaction
21 octobre 2004

Le groupe public France Télévisions a signé mercredi des conventions avec l'Institut pratique de journalisme (IPJ) et l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris pour "donner leurs chances à des jeunes issus des milieux défavorisés et particulièrement de l'immigration". La signature de ces conventions s'inscrit dans le cadre du "Plan d'action positive pour l'intégration" lancé en janvier par France Télévisions (France 2, France 3, France 5 et RFO), a indiqué le Pdg du groupe public, Marc Tessier, lors d'une conférence de presse. La convention signée avec l'IPJ concerne la formation en journalisme par apprentissage et en alternance, qui sera lancée en janvier par cette école de journalisme parisienne. La première promotion comptera 12 apprentis journalistes, de moins de 26 ans et de niveau bac+3. Parmi eux, 6 "se destinent au journalisme audiovisuel et seront accueillis dans les chaînes" de France Télévisions où des professionnels deviendront leurs "tuteurs", a indiqué le groupe public dans un communiqué. Cette formation en deux ans est précédée de "trois mois de prise de contact et d'imprégnation dans l'entreprise". La convention signée avec l'IEP (ou Sciences Po) concerne l'école de journalisme ouverte en septembre par cet établissement. Le texte initial porte sur deux promotions mais est reconductible pour une ou plusieurs promotions. France Télévisions offre cette année trois "bourses de vie" pour aider (notamment pour leur logement à Paris) trois étudiants en journalisme de l'IEP, qui sont "défavorisés, d'origine extra hexagonale et extra européenne", selon le communiqué. En embauchant dans le cadre de son "Plan d'action positive" des personnes "issues de minorités visibles", France Télévisions va "changer la culture interne du groupe et, à terme, changer le contenu des programmes", car "cette diversité culturelle à l'intérieur des équipes de France Télévisions se reflètera à l'antenne", a estimé M. Tessier. "Nous ne recrutons personne sur des critères autres que des critères de compétence", a affirmé M. Tessier.

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