Starlink doit cesser d'aider le peuple iranien

Starlink doit cesser de fournir un accès à l'Internet par satellite en Iran, ont décidé l'UIT ainsi que les régulateurs américains et norvégiens.

L'UIT (et en particulier son Conseil des Règlements Radioélectriques, RRB) a pris une décision le 27 octobre pour déclarer que les États-Unis et la Norvège - en tant qu'administrations notificatrices officielles des fréquences Starlink - doivent désactiver les terminaux Starlink utilisés en Iran et que leur déploiement était une violation flagrante des réglementations internationales, pourtant voulues par le gouvernement américain en 2022.

La situation en Iran est compliquée car des responsables du gouvernement iranien auraient installé des terminaux Starlink dans le pays pour prouver que les signaux Starlink sont disponibles en Iran. Leur installation est une utilisation illicite de Starlink implique SpaceX.

Le RRB de l'UIT a déclaré : « Les informations fournies par [l'Iran] ont démontré que les terminaux Starlink étaient capables d'envoyer des transmissions depuis son territoire et que le système satellite était capable de déterminer que les transmissions des terminaux des utilisateurs du satellite provenaient » d'Iran.

« Stipuler dans les conditions de service avec son client que l'utilisation des terminaux dans les territoires où ils n'étaient pas autorisés était interdite ne suffisait pas à exonérer l'opérateur de satellite et le fournisseur de services de la responsabilité de désactiver le fonctionnement des terminaux dans ces territoires », a ajouté le RRB.

Les autorités américaines et norvégiennes ont fait valoir au RRB que le service Starlink en Iran n'était ni officiellement autorisé, ni autorisé par SpaceX.

Le déploiement de Starlink en Iran avait été encouragé par le Département d'État américain. Le gouvernement américain avait d'ailleurs levé l'embargo pour permettre à Starlink de livrer du matériel en Iran et Musk avait indiqué fournir une connexion Internet aux Iraniens alors que leur pays traversait une crise et que le gouvernement Iranien avait coupé Internet.