Brésil
 

Violence au Brésil : Facebook et YouTube prennent parti

Emmanuel LANGLOIS
9 janvier 2023 à 23h55

La société mère de Facebook Meta et la plate-forme vidéo YouTube de Google ont déclaré lundi qu'elles supprimaient le contenu soutenant ou louant le pillage du week-end des bâtiments du gouvernement brésilien par des manifestants.

« Avant les élections, nous avons désigné le Brésil comme lieu temporaire à haut risque et avons supprimé le contenu appelant les gens à prendre les armes ou à envahir de force le Congrès, le palais présidentiel et d'autres bâtiments fédéraux », a déclaré un porte-parole de Meta.

« Nous désignons également cela comme un événement violent, ce qui signifie que nous supprimerons le contenu qui soutient ou loue ces actions », a-t-il déclaré. « Nous suivons activement la situation et continuerons à supprimer le contenu qui enfreint nos politiques. »

Un porte-parole de YouTube a déclaré que la société de partage de vidéos « suivait de près » la situation au Brésil, où les plateformes de médias sociaux ont reçu l'ordre d'empêcher les utilisateurs de diffuser de la propagande anti-démocratique.

« Notre équipe de confiance et de sécurité supprime le contenu qui enfreint nos directives communautaires, y compris les diffusions en direct et les vidéos incitant à la violence », a déclaré le porte-parole.

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