Dans une interview à Vedomosti, relayée par l'agence TASS, le chef de Roscosmos, Yury Borisov, a indiqué que l'agence va ajuster son modèle financier aux nouvelles tâches et objectifs, réajustant son programme spatial.
Alors que l'agence doit faire face à une mauvaise situation financière, il est prévu une levée des fonds sur le marché obligataire : la filiale financière de Roscosmos vendra sa dette à des banques autorisées et à des investisseurs privés sur les bourses russes, avec l'intention d'émettre pour la première fois 10 milliards de roubles (134 millions d'euros) d'obligations l'année prochaine. L'argent sera utilisé pour construire deux usines de satellites - l'une en Sibérie et l'autre dans la région de Moscou - rendant la logistique aussi optimale que possible.
La société a également l'intention d'attirer des entreprises privées dans des projets de construction de satellites, une pratique que les États-Unis utilisent depuis longtemps, a noté Borisov.
Selon lui, la Russie devrait augmenter la production de satellites à 200-250 par an d'ici 2025-2026, contre 15 aujourd'hui et construire au moins un satellite par jour d'ici 2030 pour couvrir les besoins économiques du pays. De plus, Roscosmos travaille actuellement avec le secteur privé pour repenser ses activités spatiales d'ici 2030, a déclaré Borisov.
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