Alors que s'approchent à grands pas les fêtes de fin d'année sur fond de crise mondiale, les mauvaises nouvelles sont de mise chez les géants des réseaux sociaux et les plateformes de streaming.
Après la vague de licenciements promise chez Twitter et Meta et la vague de restructuration annoncée chez le (récemment formé) géant Warner Bros Discovery, ce sont maintenant Amazon et Disney qui évoquent la suppression de postes de travail.
Selon le New York Times, le groupe fonde par Jeff Bezos prévoit de supprimer 10 000 emplois dès cette semaine, ce qui représente environ 3 % des employés de l'entreprise d'Amazon et moins de 1 % de sa main-d'œuvre mondiale. Au micro de CNN, le milliardaire a déclaré : « Les probabilités disent que si nous ne sommes pas en récession en ce moment, nous y serons probablement très bientôt. »
Pour sa part, Disney prépare un programme de gestion des coûts incluant une réduction des effectifs. Selon le PDG, Bob Chapek, cette réduction des coûts, doit « aider à la fois à atteindre l'objectif important d'atteindre la rentabilité de Disney+ au cours de l'exercice 2024 et à faire de nous une entreprise plus efficace et plus agile dans l'ensemble ».
Si cette récession frappe de plein fouet en premier lieu les consommateurs, il y a effectivement lieu de s'inquiéter pour le futur des abonnements de toutes ces groupes qui ont, ces derniers temps, massivement investi dans la technologie et les contenus pour se démarquer de la concurrence.
Et les mauvaises nouvelles vont continuer de tomber puisque d'autres géants des médias et de la hi-tech devraient annoncer des milliers de licenciements dans les semaines à venir.
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