Dix-mois après avoir assumé la présidence de la RTVE, José Manuel Pérez Tornero a décidé de présenter sa démission.
En cause : le manque de conditions minimales pour un consensus intersectoriel « pour la formation d'une majorité plurielle, stable et cohérente ; et pour le climat propice au dialogue dont nous avons besoin pour mener à bien le projet. Cela rend la gouvernabilité de l'entreprise très difficile, et empêche de mener à bien la transformation à laquelle nous nous étions tous engagés. »
Loin de considérer son expérience un échec, le responsable rappelle avoir atteint des objectifs non négligeables : « Nous avons renouvelé, en très peu de temps, des formats, des programmes et des plans de production qui étaient pour le moins stagnants ; nous avons amélioré notre santé financière et productive ; avancé dans la restructuration économique et mobiliser pleinement notre capacité de production ; nous avons avancé dans la décentralisation de notre activité, en prévoyant deux nouveaux centres de production en Andalousie et à Valence ; nous avons stabilisé les effectifs avec le lancement prochain d'une offre publique d'emploi pour près de 2 000 postes ; et nous avons pu mobiliser plus de 120 millions d'euros de fonds de relance pour développer notre technologie, nos formations audiovisuelles, et promouvoir l'alphabétisation numérique, sans oublier le renfort de la projection internationale. »
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