Le DG de la BBC met en garde contre les coupures de service !

Le directeur général de la BBC, Tim Davie, a averti que le gel des frais de licence TV annoncé par la secrétaire à la Culture, Nadine Dorries, affectera la production de première ligne de la société, et en termes de services susceptibles d'être coupés, a déclaré que « tout est à l'ordre du jour ».

S'exprimant sur l'émission Today de BBC Radio 4 , Davie a suggéré que le déficit de financement provoqué par le gel serait de 285 millions de livres sterling la dernière année. « Inévitablement, si vous n'avez pas 285 millions de livres (340 millions d'euros), vous aurez moins de services et moins de programmes. Maintenant, je pense toujours que la BBC peut offrir une valeur extraordinaire pour 13 £ par mois », a-t-il affirmé.

Il a fait valoir que la société avait fait de très bons progrès en termes de réduction des coûts qui n'affectent pas les payeurs de droits de licence au cours des dernières années. « Nous allons d'abord à ces coupes où nous n'affectons pas notre production », a-t-il conseillé. « Nous ne sommes pas à l'endroit où vous ne pouvez jamais faire de coupes, mais cela affectera notre production de première ligne. Il n'y a aucun doute là-dessus. »

Davie a déclaré que la BBC devait se remodeler pour l'ère numérique. « Le marché des médias évolue extrêmement rapidement », a-t-il reconnu. « Je suis ravi de réorganiser la BBC. Je pense que nous sommes bien placés. Nous avons passé un excellent Noël, iPlayer fait d'excellentes affaires pour nous en termes de chiffres que nous transmettons à nos services numériques.»

«Nous n'allons donc pas simplement mettre de l'aspic autour des services linéaires ou dire que nous allons continuer à faire exactement la même chose. Nous devons remodeler l'entreprise », a-t-il confirmé.

En termes de futurs modèles de financement évoqués par Dorries, Davie a suggéré que la BBC changerait radicalement si elle devenait un service d'abonnement, ce qui est l'une des suggestions pour remplacer le système de redevance. «Une fois que vous essayez de servir une base d'abonnements et un programme commercial - et, croyez-moi, j'ai dirigé des entreprises commerciales - c'est une situation complètement différente, car tout à coup, vous faites des choses qui sont là pour faire du profit et faire un revenir à un public spécifique », a-t-il noté.