Malgré une année atypique pour cause de pandémie, Arianespace est satisfait de son bilan de 2020.
L'opérateur paneuropéen a effectué 10 lancements qui ont mis en orbite un total de 166 satellites, avec des masses de décollage allant de 250 grammes à 6,5 tonnes métriques, dans des missions effectuées à partir de trois bases de lancement différentes : le Centre spatial guyanais et deux cosmodromes russes à Baïkonour et à Vostochny. Ces opérations ont généré un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros pour 2020, soit à peu près le même montant que l'année précédente.
Arianespace prévoit la poursuite des opérations soutenues en 2021, utilisant les systèmes de lancement Ariane 5, Soyuz, Vega et Vega C. En plus des missions traditionnelles en orbite de transfert géostationnaire avec Ariane 5 et des missions en orbite terrestre basse (LEO) avec Vega, Arianespace effectuera des lancements importants comme l'injection orbitale du télescope spatial James Webb (JWST) de la NASA, fruit d'un partenariat avec l'ESA ; la poursuite du déploiement du système mondial de navigation par satellite Galileo en Europe utilisant Soyouz ; et le premier vol du Vega C.
Cette année verra également plusieurs lancements multiples pour OneWeb, utilisant les trois bases de lancement d'Arianespace : le Centre Spatial Guyanais et les cosmodromes de Baïkonour et Vostochny.
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