Une quinzaine d'agences spatiales du monde entier ont participé, à l'invitation de la NASA, à une réunion virtuelle pour échanger leurs points de vue sur les avancées de l'exploration humaine et robotique.
En raison du COVID-19, cette réunion n'a pas pu se tenir, comme chaque année, à l'occasion du Space Symposium de Colorado Springs, initialement prévu fin mars. Les chefs d'agences ont fait un tour d'horizon sur l'exploitation de la station spatiale internationale, l'exploration de Mars et plus particulièrement sur les partenariats internationaux du programme Artemis, concernant l'exploration de la Lune.
Au cours de cette réunion, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a souligné l'action de la France, à la fois dans le cadre des programmes de l'ESA et de coopérations multilatérales. Les projets d'exploration robotique et humaine de la Lune, ainsi que les missions robotiques vers Mars et les astéroïdes représentent un fort intérêt scientifique et technique et permettront de préparer l'exploration humaine de Mars. Au niveau scientifique, les activités d'exploration au CNES sont définies en cohérence avec les priorités du Comité des Programmes Scientifiques (planétologie, exobiologie, microgravité).
Le Président du CNES a aussi mentionné le rôle de leader de l'industrie spatiale française dans le programme Artemis, spécifiquement avec la maitrise d'œuvre du module ESPRIT de la future station spatiale cis lunaire Gateway. Les activités industrielles incluent le développement de technologies valorisantes telles que le système de ravitaillement (refueling) et de communications ainsi que la fourniture d'équipements pour le module d'habitation I-HAB. Jean-Yves Le Gall a mis en avant l'expertise majeure de la France dans les programmes d'exploration de Mars, avec une coopération historique sur les programmes d'envergure comme Curiosity, InSight et Mars2020-Perseverance.
Le Président du CNES a également rappelé la solidarité du CNES à l'engagement de l'ESA pris en 2016 sur la participation de l'Europe à l'exploitation de la station jusqu'en 2024 et à la préparation de son devenir, notamment vis-à-vis de son exploitation par le secteur privé d'ici à 2030.