Les syndicats de Vivendi Universal (VU) rencontre la direction du groupe Hachette ce 30 octobre, pour "obtenir des assurances de sauvegarde de l'emploi" des salariés de Vivendi Universal Publishing (VUP), a indiqué vendredi Jack Roulot, secrétaire général adjoint (FO) du comité de groupe VU. Jack Roulot s'exprimait à l'issue d'une entrevue avec le directeur des ressources humaines de Vivendi Universal, Jean-René Pénisson. Selon FO, la direction de VU s'est engagée à "suivre la voie légale" pour la vente de VUP, avec "la consultation des instances représentatives du personnel", la "constitution d'une commission ad-hoc", et a annoncé "une rencontre des partenaires sociaux avec la direction du groupe Hachette". "Nous sommes particulièrement vigilants quant au maintien des emplois et des acquis, c'est la raison pour laquelle nous souhaitions cette entrevue. Nous espérons que celle du 30 octobre avec la direction d'Hachette se déroulera au plus haut niveau" a ajouté M. Roulot. Pour le secrétaire général adjoint du Comité de groupe, M. Pénisson a "confirmé la volonté réelle du pdg de garder Cegetel", groupe de téléphonie mobile que "M. Fourtou considère comme une réussite considérable". Il a également réaffirmé que "le plan social" au siège de VU "était inévitable" mais que les licenciements n'interviendraient "qu'en dernier ressort". FO s'est déclaré préoccupée par la situation de l'emploi au siège parisien de VU où "152 postes sur 327" doivent être supprimés et sur "le sort et les acquis des salariés de VUP" avant la vente au groupe Hachette. "Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons demandé à rencontrer Jean-René Fourtou", a déclaré M. Roulot. Pressé de vendre son pôle édition pour répondre à l'offensive de Vodafone sur Cegetel, Vivendi Universal (VU) a annoncé mercredi "l'ouverture de négociations" avec Lagardère pour lui céder les activités d'édition en Europe et en Amérique Latine de VUP, pour un montant de 1,25 milliard d'euros.
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