Le groupe français de médias et de télécoms Vivendi a annoncé avoir pris le contrôle de l'opérateur brésilien GVT, qui était également convoité par l'espagnol Telefonica, et lancer une offre publique sur la totalité du capital de GVT. Vivendi a indiqué dans un communiqué que, conformément à la réglementation brésilienne, il allait "lancer une offre publique obligatoire à un prix de 56 BRL sur 100 % du capital de GVT à la suite de l'achat du contrôle de la société". Le groupe français a précisé avoir acquis 37,9% de GVT et des "options d'achat irrévocables" pour 19,6% supplémentaires. Le nombre total d'actions acquises par Vivendi, incluant l'exercice des options d'achats, s'élève ainsi à "57,5 % du capital et des droits de vote de GVT et 53,7 % du capital entièrement dilué", détaille le groupe français. L'offre valorise GVT à environ 7,2 milliards de reales ou 2,8 milliards d'euros, selon Vivendi. Le président du directoire de Vivendi, Jean-Bernard Lévy, cité dans le communiqué, a souligné que Vivendi "entend s'inscrire dans une perspective de long terme au Brésil, pays de plus de 190 millions d'habitants qui offre d'immenses opportunités de croissance". Cette offre s'inscrit dans la "stratégie de développement (de Vivendi) dans les pays à forte croissance", a-t-il ajouté. GVT est le "premier opérateur alternatif de télécommunications au Brésil" et "connaît une croissance de l'ordre de 30% par an", a-t-il indiqué. Vivendi avait annoncé le 9 septembre dernier son intention de lancer une offre "amicale" sur GVT au prix de 42 reales par action, valorisant le groupe brésilien à 2 milliards d'euros. Le 7 octobre, Telefonica, premier groupe espagnol de télécoms, annonçait à son tour son intérêt pour le brésilien GVT en proposant une offre à 48 reales par action, valorisant GVT à environ 2,5 milliards d'euros. Près d'un mois plus tard, le 4 novembre, Telefonica relevait son offre à 50,5 reales, pour une valorisation totale portée à 2,7 milliards d'euros.
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