Rédaction
11 octobre 2009
"Si tu passes la porte, je te coupe la langue", "La prochaine fois, quand il y aura des événements, on saura descendre pour te trouver", "On te connaît, on te réglera ton compte". C'est en ces termes que les militaires guinéens s'adressent actuellement aux journalistes de Conakry. Dix jours après la répression sanglante du 28 septembre 2009, Reporters sans frontières dénonce un environnement nauséabond et appelle les médiateurs du conflit à protéger les professionnels des médias.
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