Rédaction
10 avril 2009
La cour d'appel de Versailles a condamné France 3 pour diffamation envers Bernard Laroche dans le cadre de la diffusion en octobre dernier d'un téléfilm intitulé "l'affaire Villemin", du nom des parents du jeune Grégory retrouvé mort dans la Vologne en 1984, a-t-on appris auprès de l'avocat de Mme Laroche. En première instance la famille Laroche avait été déboutée. "C'est une victoire morale", a déclaré à l'AFP Bernard Welzer, avocat de la famille Laroche. France 3 est condamnée à verser à Marie-Ange Laroche et ses deux fils Sébastien et Jean-Bernard la somme de 15.OOO euros en réparation du préjudice.
Les 28, 29 et 30 octobre 2008, France 3 avait diffusé un téléfilm en six épisodes intitulé "l'affaire Villemin" du nom des parents du jeune Grégory âgé de quatre ans, retrouvé mort dans la Vologne en 2004 et dont le meurtre n'a jamais été élucidé. Dans son arrêt que s'est procuré l'AFP, la cour d'appel déclare que "la diffamation (...) est constituée dans les dernières scènes de l'épisode 6 du film soit la scène de l'audition de Brigitte Keller par le juge Simon". "En choisissant de terminer le film sur l'hypothèse émise par le juge Simon convaincu de la culpabilité de Bernard Laroche, sans prendre la précaution de mettre en évidence les conclusions des vérifications effectuées et notamment la fragilité des témoignages (...), France 3 et M. Patrick de Carolis ont, en diffusant ce téléfilm, insinué de graves éléments de suspicion à l'égard de Bernard Laroche (...)", souligne l'arrêt Celui-ci reproche à la chaîne "d'avoir, par insinuation et sous une forme dubitative, imputé à Bernard Laroche, dans l'esprit du public, la responsabilité de l'assassinat de l'enfant Grégory et ainsi manqué à la prudence nécessaire s'agissant d'une affaire criminelle non élucidée dont le mis en cause au début de l'enquête, contre lequel il a été admis l'absence de charges suffisantes, est décédé". "Cet arrêt rappelle qu'on ne peut pas faire n'importe quoi, c'est moralement très important pour la mémoire de Bernard Laroche", a déclaré Me Welzer qui a également engagé une procédure devant le tribunal de Strasbourg contre Arte qui avait diffusé le même téléfilm.
Les 28, 29 et 30 octobre 2008, France 3 avait diffusé un téléfilm en six épisodes intitulé "l'affaire Villemin" du nom des parents du jeune Grégory âgé de quatre ans, retrouvé mort dans la Vologne en 2004 et dont le meurtre n'a jamais été élucidé. Dans son arrêt que s'est procuré l'AFP, la cour d'appel déclare que "la diffamation (...) est constituée dans les dernières scènes de l'épisode 6 du film soit la scène de l'audition de Brigitte Keller par le juge Simon". "En choisissant de terminer le film sur l'hypothèse émise par le juge Simon convaincu de la culpabilité de Bernard Laroche, sans prendre la précaution de mettre en évidence les conclusions des vérifications effectuées et notamment la fragilité des témoignages (...), France 3 et M. Patrick de Carolis ont, en diffusant ce téléfilm, insinué de graves éléments de suspicion à l'égard de Bernard Laroche (...)", souligne l'arrêt Celui-ci reproche à la chaîne "d'avoir, par insinuation et sous une forme dubitative, imputé à Bernard Laroche, dans l'esprit du public, la responsabilité de l'assassinat de l'enfant Grégory et ainsi manqué à la prudence nécessaire s'agissant d'une affaire criminelle non élucidée dont le mis en cause au début de l'enquête, contre lequel il a été admis l'absence de charges suffisantes, est décédé". "Cet arrêt rappelle qu'on ne peut pas faire n'importe quoi, c'est moralement très important pour la mémoire de Bernard Laroche", a déclaré Me Welzer qui a également engagé une procédure devant le tribunal de Strasbourg contre Arte qui avait diffusé le même téléfilm.
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