Sky
 

Rédaction
29 janvier 2009 à 01h00

Le bouquet satellitaire britannique BSkyB a annoncé être revenu dans le vert sur son premier semestre achevé fin décembre, et a indiqué vouloir accélérer son développement dans la télévision Haute Définition (HD) en créant 1.000 emplois pour répondre à la demande. Dans un communiqué, le groupe a indiqué avoir dégagé un bénéfice net de 166 millions de livres (177 millions d'euros) sur son premier semestre de l'exercice 2008/2009, revenant ainsi dans le vert après une perte de 112 millions sur la période comparable de l'exercice précédent. Sur le semestre, le groupe a vu son chiffre d'affaires grimper de 5,8% à 2,601 milliards de livres. Le nombre d'abonnés a grimpé de 1,8% à 9,238 millions sur les trois derniers mois et le taux de désabonnement a reculé d'un point sur la même période, à 9,9%. Le revenu moyen par abonné (average revenue per user, ARPU), un critère clé de rentabilité, a progressé de 3,3% à 444 livres. Et le groupe a maîtrisé ses coûts, faisant grimper au total son bénéfice opérationnel de 31% à 385 millions de livres. Dans un environnement économique "très difficile", "nous entamons 2009 sur des bases solides", a affirmé le directeur général Jeremy Darroch, soulignant que le groupe avait enregistré une croissance record pour son offre de télévision en haute définition, Sky+HD. Pour le moment, seuls 8% des abonnés ont souscrit à l'offre HD, mais BSkyB dit anticiper une accélération de la demande des clients, et va donc créer 1.000 emplois pour renforcer ses équipes de SAV et d'installation. Ces annonces ont ravi les investisseurs, en particulier le bénéfice d'exploitation qui est ressorti au delà des attentes des analystes, selon des sources de marché. Vers 09H45 GMT, l'action du groupe bondissait de 6,61% à 463,50 pence, dans un marché londonien en hausse de 1,54%. "Le bénéfice opérationnel a dépassé les attentes, et, conjugué à une solide croissance du nombre d'abonnés, une diminution du taux de désabonnement, et un intérêt confirmé pour des acquisitions, ces résultats ont pratiquement tout pour plaire", a commenté Martin Slaney, de la maison de courtage GFT. "Le groupe a certes fait mention de perspectives +très difficiles+ mais dans l'ensemble, ces chiffres suggèrent que la parabole est devenue une nécessité en ces temps de récession, plutôt qu'un objet de luxe", a-t-il ajouté. BSkyB est détenu autour de 40% par le groupe de communication de Rupert Murdoch, News Corp.

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