La cour d'appel de Colmar a débouté lundi, faute de preuve, Sabine Rinckel, une Strasbourgeoise électrosensible de 44 ans qui réclamait à son bailleur social un relogement dans une zone à l'abri des ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile. Dans son arrêt, la cour d'appel de colmar confirme le jugement de première instance en relevant que "la requérante a produit quelques certificats médicaux qui, à l'exception d'un seul, ne font pas état de problèmes d'hypersensibilité médicalement constatés". "Même si cette pathologie existe, Mme Rinckel ne démontre pas que celle-ci est imputable aux antennes relais", insiste la cour. Elle a ainsi donné tort à Mme Rinckel qui estimait que son bailleur, CUS Habitat, était responsable des "troubles de jouissance" et de santé qu'elle subissait du fait d'être obligée de loger à proximité des antennes-relais.
Rédaction
15 décembre 2008
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