Rédaction
5 août 2008
Ce soir France 2 propose en HD et en direct, une grande soirée opéra, à partir de 20h50, présentée par Christophe Hondelatte. L'animateur recevra de nombreux invités et sera, notamment, accompagné de Jean-François Zygel, l'animateur d'une leçon de musique. C'est à partir de 21h35 que France 2 diffusera, depuis les Chorégies d'Orange, la première partie de l'opéra "Faust" avec le ténor Roberto Alagna. Dès 23h15, un documentaire sur Roberto Alagna sera proposé, suivi de la seconde partie de "Faust", à 23h45.
Après "Carmen" de Georges Bizet, qui a ouvert cette année les Chorégies, "Faust" d'après la tragédie de Goethe est l'opéra français ayant le plus de succès dans le monde.Créé dans sa version avec récitatifs en 1869, il est présenté pour la huitième fois devant le mur acoustique du théâtre romain d'Orange.La dernière production y remontait à 1990 et elle avait comme artisans deux Français, Nicolas Joel (mise en scène) et Michel Plasson (direction musicale). On retrouve cette année la même équipe, avec distribution vocale et orchestre différents (le Philharmonique de Radio France, au lieu de l'Orchestre du Capitole de Toulouse).Ce "Faust" 2008 diffère par maints aspects de celui de 1990, dominé par la personnalité du baryton belge José Van Dam, qui menait le bal.La direction de Plasson détaille particulièrement la partition de Gounod et le Philharmonique de Radio France lui répond avec une précision raffinée.Nicolas Joel fait pleins feux sur l'amour tragique de Faust et Marguerite, les masses chorales étant mises à contribution pour le côté spectaculaire.
La distribution 2008 est plus homogène, avec le populaire ténor français Roberto Alagna, à la prosodie exemplaire, dans le rôle du docteur mythique aux prises avec les problèmes d'un retour à la jeunesse et les péripéties de l'amour. La soprano albanaise Inva Mula est une touchante Marguerite et la basse allemande René Pape chante un élégant et railleur Méphisto.Les costumes Renaissance allemande font place à des tenues vestimentaires germaniques du XIXe siècle. Méphisto a bien une plume rouge piquée sur son haut de forme noir, mais c'est pour faire signer à Faust le pacte les liant. Le plateau est dominé par une monumentale tribune d'orgue avec sa tuyauterie, ses tourelles et ses claviers cernés par une galerie, pour sans doute suggérer le grand questionnement sur Dieu du docteur Faust, au départ de l'oeuvre.
Après "Carmen" de Georges Bizet, qui a ouvert cette année les Chorégies, "Faust" d'après la tragédie de Goethe est l'opéra français ayant le plus de succès dans le monde.Créé dans sa version avec récitatifs en 1869, il est présenté pour la huitième fois devant le mur acoustique du théâtre romain d'Orange.La dernière production y remontait à 1990 et elle avait comme artisans deux Français, Nicolas Joel (mise en scène) et Michel Plasson (direction musicale). On retrouve cette année la même équipe, avec distribution vocale et orchestre différents (le Philharmonique de Radio France, au lieu de l'Orchestre du Capitole de Toulouse).Ce "Faust" 2008 diffère par maints aspects de celui de 1990, dominé par la personnalité du baryton belge José Van Dam, qui menait le bal.La direction de Plasson détaille particulièrement la partition de Gounod et le Philharmonique de Radio France lui répond avec une précision raffinée.Nicolas Joel fait pleins feux sur l'amour tragique de Faust et Marguerite, les masses chorales étant mises à contribution pour le côté spectaculaire.
La distribution 2008 est plus homogène, avec le populaire ténor français Roberto Alagna, à la prosodie exemplaire, dans le rôle du docteur mythique aux prises avec les problèmes d'un retour à la jeunesse et les péripéties de l'amour. La soprano albanaise Inva Mula est une touchante Marguerite et la basse allemande René Pape chante un élégant et railleur Méphisto.Les costumes Renaissance allemande font place à des tenues vestimentaires germaniques du XIXe siècle. Méphisto a bien une plume rouge piquée sur son haut de forme noir, mais c'est pour faire signer à Faust le pacte les liant. Le plateau est dominé par une monumentale tribune d'orgue avec sa tuyauterie, ses tourelles et ses claviers cernés par une galerie, pour sans doute suggérer le grand questionnement sur Dieu du docteur Faust, au départ de l'oeuvre.
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