TF1
 

Rédaction
20 avril 2008 à 01h00  
1
Un haut dirigeant de TF1 a été mis en examen samedi à Paris, notamment pour homicide involontaire, et placé sous contrôle judiciaire après la mort d'un homme à son domicile, vraisemblablement due à une overdose, a-t-on appris de source judiciaire. Patrick Binet, responsable de la filiale TF1 International, a également été mis en examen pour infraction à la législation sur les stupéfiants. L'homicide involontaire est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Le dirigeant de la chaîne de télévision privée avait été placé en garde à vue jeudi matin dans les locaux de la 2e division de police judiciaire après la découverte à son domicile parisien de la rue Folie-Méricourt (XIe arrondissement) du corps sans vie d'un homme avec qui il avait passé la soirée. C'est à son réveil jeudi matin qu'il avait fait la macabre découverte et appelé la police. La victime, âgée de 40 ans, est un fonctionnaire du ministère de la Culture. Selon une source proche de l'enquête, il aurait succombé à une crise cardiaque à la suite d'une "partie fine" au cours de laquelle il aurait consommé des produits stupéfiants. De la cocaïne et du GHB ont notamment été retrouvés dans l'appartement, selon des sources proches du dossier. Le GHB, ou acide gamma hydro butyrique, est une molécule à l'effet désinhibant, particulièrement toxique lorsqu'il consommé avec de l'alcool ou à dose élevée. Un troisième homme d'une trentaine d'années qui avait passé la soirée avec eux, et qui avait été placé en garde à vue après s'être présenté à la police jeudi soir, a été remis en liberté sans charge retenue contre lui.

1 commentaire

P
Pal Secam - Il y a 17 ans
C'est "marrant" comme on conserve le secret du nom des suspects quand ce sont des gens de TF1 alors qu'on piétine allègrement la préemption d'innocence d'habitude... Pourquoi cite t-on le nom de Patrick Binet et pas les autres ??? On veut que les gens ne retiennent que celui-ci dans cette affaire ?
!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.