Le satellite panafricain Rascom-QAF1, dont un incident technique avait interrompu la mise sur orbite définitive, a pu être remonté sur son orbite, mais sa durée de vie, initialement évaluée à 15 ans est estimée "à un peu plus de 2 ans", a annoncé Thales Alenia Space. Le premier satellite panafricain de télécommunications avait été lancé le 22 décembre par une fusée Ariane, mais les opérations de mise à poste destinées à corriger l'orbite provisoire du satellite grâce à une série d'allumages de son moteur embarqué, avaient été interrompues en raison d'une fuite dans le sous-système d'hélium pressurisé. Thales Alenia Space, constructeur du satellite avait annoncé le 8 janvier qu'il allait tenter de nouvelles manoeuvres pour le remonter sur son orbite géostationnaire, à 36.000 km d'altitude, sur une position à 2,85 degrés Est. Ces manoeuvres devant consommer de l'hélium l'entreprise indiquait que sa durée de vie, prévue pour 15 ans, "devrait être considérablement réduite". Cette durée, "qui sera affinée ultérieurement, est estimée à un peu plus de 2 ans" précise le groupe franco-italien, lundi. Thales Alenia précise que l'opération, "qui a duré près de 4 semaines", a été réalisée à la suite de la décision du client Rascomstar-QAF, et ont été rendues possibles par une procédure "d'optimisation de la consommation d'hélium pressurisé". L'industriel ajoute qu'après une première poussée effectuée à partir du moteur d'apogée principal, "18 manoeuvres d'apogée ont été effectuées à partir de deux tuyères (...) plus petites". Rascom-QAF1, positionné au-dessus de l'Equateur à la verticale du golfe de Guinée, doit fournir différents services de télécommunications (télévision directe, accès internet...) dans les zones africaines rurales ainsi que des liaisons interurbaines et internationales sur tout le continent.
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