Pour ce nouvel épisode d'Ushuaïa Nature, diffuse ce soir en HD sur TF1 à 20h50, Nicolas Hulot entraîne ses téléspectateurs à la découverte des peuples du Laos et du Cambodge au fil d'un fleuve mythique, le Mékong, et réalise un vrai sujet autour du développement durable. "Notre idée était de faire un +boat-movie+", explique le réalisateur Gil Kébaïli, dont c'est le cinquième magazine Ushuaïa Nature et qui s'était donné pour mission "d'offrir les images d'un patrimoine naturel majeur". Ce travail de sept mois propose au final des vues magnifiques, avec moins de séquences d'action que dans les magazines précédents, mais avec la volonté de montrer à chaque étape comment des populations parviennent à préserver le fragile équilibre de la nature. Après une petite halte dans une grotte de la province de Kamouane au Laos pour découvrir la plus grande araignée du monde l'Heteropoda maxima (33 cm de diamètre), commence le voyage au fil de l'eau. Se succèdent les images de pêcheurs laotiens et khmers qui prennent le poisson grâce à de savants ouvrages de bambou, celles des derniers dauphins d'eau douce vivant dans le fleuve, les dauphins d'Irrawaddy décimés à l'arme automatique par les soldats de Pol Pot. Jusqu'à l'arrivée sur le lac de Tonlé Sap qui déborde lors des crues du Mékong permettant ainsi de créer un cycle biologique extrêmement fertile. Là, nichent et se reproduisent des milliers d'oiseaux, dont des marabouts et des aigrettes, qui étaient menacés par des braconniers avant le classement du lieu en réserve. C'est là aussi qu'une Française, Nathalie Nivot a créé l'association Osmose et développé un programme de sensibilisation à l'environnement, de conservation de la biodiversité et d'écotourisme en intégrant au projet les anciens braconniers. Les passages avec les villageois le long du fleuve ont été filmés caméra à l'épaule, explique Gil Kébaïli qui ne voulait pas "mettre Nicolas Hulot dans des situations rocambolesques face à des populations ayant beaucoup souffert". Ce voyage "qui rappelle que notre vie est dans les mains de la nature", dit Nicolas Hulot, s'achève sur les images de l'extraordinaire site d'Angkor et de ses temples phagocytés par la végétation.