TF1 annonce la diffusion cet été d'une grande série faisant une large part au paranormal, "Mystère", en soulignant que le genre de la fiction "restait un roc" pour les chaînes de télévision. "Mystère" est en cours de tournage. Cette production de 14 millions d'euros sera diffusée pendant l'été sous la forme d'une grande série de 12 fois 52 minutes, a indiqué devant la presse Takis Candilis, responsable de l'unité fiction de la chaîne, lors du marché annuel international des programmes de télévision MIP-TV à Cannes (Alpes-Maritime). La chaîne annonce également de "grands rendez-vous", comme la septième saison d'"Une famille formidable", ou le téléfilm "Ali Baba", diffusé en deux épisodes de 90 minutes (avec Gérard Jugnot et Michèle Bernier), en cours de tournage. Trois nouvelles séries seront tournées pendant l'été, la saison 2 de "Section de recherche", "Paris, enquêtes criminelles" (avec Vincent Pérez) et "L'hôpital", une série tournée en région. Pour cette dernière série, la production a reconstitué un hôpital entier sur un plateau de 2.000 m2. Enfin, TF1 compte également sur "La chute", une série (actuellement en cours de tournage à Bangkok), qui met en scène une jeune femme arrêtée en Indonésie pour un trafic de drogue effectué à son insu. Au total, la chaîne investira 220 millions d'euros en 2007 dans les programmes de fiction et 230 à 240 millions d'euros en 2008. "La fiction, a souligné Takis Candilis, représente 80% des montant que la loi nous impose d'investir dans la création d'oeuvres d'expression française". "La fiction reste évidemment quelque chose de très puissant, qui continue à fédérer un grand nombre de publics. Par la multiplicité des chaînes, des formats des sujets, des genres qui sont proposés, on voit bien que la fiction reste un roc dans la diffusion", a souligné Takis Candilis. Etienne Mougeotte, qui s'apprête à quitter ses fonctions de vice-président de la chaîne, a souligné que TF1 avait investi en 20 ans 1,5 milliard d'euros dans les oeuvres de fiction, en précisant qu'on ne pouvait pas "faire de fictions de grande qualité si l'on n'investissait pas d'argent dans la production". Selon Takis Candilis, la multiplication des écrans dans un même foyer oblige les chaînes à diversifier les formats. "Il y a une énorme montée en puissance du format de 52 minutes, a souligné Etienne Mougeotte, mais pour autant le format de 90 minutes n'est pas mort".