L'Etat versera à France Télévision dès 2002 "une première part de la dotation en capital (dont la totalité se monte à 1 milliard de francs) pour lui "permettre de réussir sa participation dans le déploiement du numérique hertzien", a indiqué Mme Catherine Tasca ministre de la Culture et de la Communication, en présentant le projet de budget 2002. Mme Tasca n'a pas précisé le montant de ce premier versement, se bornant à dire qu'il s'agirait d'une "tranche conséquente de ce milliard de francs, dès 2002." A propos des récentes critiques émises par des opérateurs privés, réticents sur le développement du numérique hertzien, elle a déclaré : "je n'ai aucun conseil à donner à M. Le Lay (PDG de TF1) ou à M. de Tavernost (président du directoire de M6). Je pense que c'est un choix stratégique. L'Etat a fait son choix. Je comprends que tel ou tel opérateur puisse hésiter. Cela ne condamne pas globalement le projet du numérique hertzien. Nous ne sommes pas dans une perspective boulimique ou irresponsable, mais dans le calibre raisonnable que l'Etat et le CSA se sont fixés, une trentaine de chaînes". "Le numérique hertzien ouvre un horizon nouveau dont le gouvernement est attaché à faire un horizon nouveau pour les entrepreneurs et les usagers", a t-elle dit, réaffirmant que le gouvernement souhaitait qu'une "part conséquente" de cette offre nouvelle soit gratuite.