Rédaction
6 mars 2007 à 01h00
Le groupe de médias et de télécommunications Vivendi devrait annoncer des résultats annuels 2006 en ligne avec ses prévisions malgré l'impact financier de la fusion TPS-Canal+. Lors d'une réunion début février avec les analystes, le président du directoire de Vivendi Jean-Bernard Lévy a confirmé miser sur un résultat net "ajusté" --chiffre de référence utilisé par le groupe-- pour 2006 de 2,6 milliards d'euros. Ce chiffre est légèrement supérieur au consensus Thomson Analytics qui table sur un résultat net ajusté de 2,58 milliards.
Selon M. Lévy, ce chiffre de 2,6 milliards intègre une charge exceptionnelle liée à la finalisation de la fusion entre TPS et Canal+ le 4 janvier qui, pour 2006, devrait peser quelque 120 millions d'euros. Cette charge touchera également les comptes de 2007, voire 2008, a également annoncé M. Lévy qui prévoit un bénéfice net ajusté 2007 au moins égal à celui de 2006.
Le président du directoire a aussi confirmé l'objectif d'atteindre en 2011 un bénéfice net "ajusté" compris entre 3,5 et 4 milliards d'euros et pour le
seul groupe Canal+ une marge opérationnelle d'au moins 20% avec un résultat opérationnel supérieur à un milliard.
En 2005, le résultat net "ajusté" s'était élevé à un peu plus de deux milliards d'euros. Les analystes s'attendent également, comme le groupe s'y était engagé l'an dernier, à une hausse du dividende à 1,14 euro contre un euro en 2005, toujours selon le consensus. De même le bénéfice d'exploitation pour 2006 devrait s'élever à 4,21 milliards d'euros, contre 3,74 milliards l'année précédente.
Les résultats de l'opérateur de téléphonie mobile SFR, filiale à 56% du groupe, devraient être décevants, comme l'a montré le chiffre d'affaires 2006
en léger retrait de 0,1% à 8,67 milliards d'euros. Malgré une augmentation en volume des appels téléphoniques, le groupe attribue ces difficultés à la régulation et à la concurrence très rude qui existe dans ce secteur. M. Lévy a annoncé que les résultats de SFR ont "légèrement augmenté" en 2006 mais qu'il anticipait pour 2007 "au mieux une stabilisation du résultat brut d'exploitation". Disposant de "très peu de visibilité à horizon 2008", il
a prévenu que cet environnement "ne sera pas sans conséquences sur l'emploi",
dans une interview aux Echos. En 2005, le bénéfice d'exploitation de SFR s'était établi à 2,42 milliards d'euros, en progression de 3,9%. Ce chiffre prenait en compte l'amende de 220 millions d'euros infligée par le Conseil de la concurrence pour entente illicite entre les trois opérateurs mobiles français, confirmée en appel en décembre. Universal Music, la branche musique du groupe, qui a aussi enregistré un tassement de son chiffre d'affaires 2006 à 4,95 milliards d'euros (+1,3%) mise désormais sur la vente de musique sous format numérique pour redresser la barre. En 2006, elles ont représenté près de 10% des ventes et selon M. Lévy, elles devraient monter à 15% du chiffre d'affaires en 2007.
Selon M. Lévy, ce chiffre de 2,6 milliards intègre une charge exceptionnelle liée à la finalisation de la fusion entre TPS et Canal+ le 4 janvier qui, pour 2006, devrait peser quelque 120 millions d'euros. Cette charge touchera également les comptes de 2007, voire 2008, a également annoncé M. Lévy qui prévoit un bénéfice net ajusté 2007 au moins égal à celui de 2006.
Le président du directoire a aussi confirmé l'objectif d'atteindre en 2011 un bénéfice net "ajusté" compris entre 3,5 et 4 milliards d'euros et pour le
seul groupe Canal+ une marge opérationnelle d'au moins 20% avec un résultat opérationnel supérieur à un milliard.
En 2005, le résultat net "ajusté" s'était élevé à un peu plus de deux milliards d'euros. Les analystes s'attendent également, comme le groupe s'y était engagé l'an dernier, à une hausse du dividende à 1,14 euro contre un euro en 2005, toujours selon le consensus. De même le bénéfice d'exploitation pour 2006 devrait s'élever à 4,21 milliards d'euros, contre 3,74 milliards l'année précédente.
Les résultats de l'opérateur de téléphonie mobile SFR, filiale à 56% du groupe, devraient être décevants, comme l'a montré le chiffre d'affaires 2006
en léger retrait de 0,1% à 8,67 milliards d'euros. Malgré une augmentation en volume des appels téléphoniques, le groupe attribue ces difficultés à la régulation et à la concurrence très rude qui existe dans ce secteur. M. Lévy a annoncé que les résultats de SFR ont "légèrement augmenté" en 2006 mais qu'il anticipait pour 2007 "au mieux une stabilisation du résultat brut d'exploitation". Disposant de "très peu de visibilité à horizon 2008", il
a prévenu que cet environnement "ne sera pas sans conséquences sur l'emploi",
dans une interview aux Echos. En 2005, le bénéfice d'exploitation de SFR s'était établi à 2,42 milliards d'euros, en progression de 3,9%. Ce chiffre prenait en compte l'amende de 220 millions d'euros infligée par le Conseil de la concurrence pour entente illicite entre les trois opérateurs mobiles français, confirmée en appel en décembre. Universal Music, la branche musique du groupe, qui a aussi enregistré un tassement de son chiffre d'affaires 2006 à 4,95 milliards d'euros (+1,3%) mise désormais sur la vente de musique sous format numérique pour redresser la barre. En 2006, elles ont représenté près de 10% des ventes et selon M. Lévy, elles devraient monter à 15% du chiffre d'affaires en 2007.
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