Le journaliste Thomas Hugues a déclaré qu'il quittait TF1, "contraint et forcé", estimant que sa fonction de directeur des magazines de TF1 était "une coquille vide" et "un placard". "Je pars contraint et forcé. Je ne démissionne pas. Je suis licencié de fait. La rupture de mon contrat est imputable à TF1, a déclaré Thomas Hugues sur Europe 1. "Je ne peux plus travailler dans de bonnes conditions à TF1", a-t-il ajouté, estimant que "cela fait plus d'un an que (sa) liberté de journaliste se réduit à la portion congrue". "C'est une succession de faits qui m'amènent à cette décision. Début mars, on m'a annoncé que je ne présentais plus les journaux de 20H00. Cela faisait partie de mon activité depuis 10 ans. Après je suis nommé directeur des magazines et je me suis rendu compte que ce poste, c'était un placard", a-t-il expliqué. "Au bout d'un mois, on me dit que je vais présenter +Sept à Huit+ en solo. Il a fallu aller ensuite débaucher quelqu'un comme coprésentateur des magazines (Anne-Sophie Lapix, ndlr). Or pendant toute cette période, on ne m'a pas consulté. C'était la démonstration que cette fonction de directeur des magazines était une coquille vide". Thomas Hugues, rédacteur en chef de "Sept à Huit" a par ailleurs dénoncé "depuis 18 mois, une mise sous tutelle éditoriale" de l'émission, après un reportage sur la Polynésie et un autre sur les banlieues. Le journaliste, âgé de 40 ans, a indiqué qu'il ne négociait pas avec M6. "Je vais chercher du travail", a-t-il ajouté. Réagissant à ces propos, Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, a "regretté" que Thomas Hugues "ait décidé de partir". "Je comprends que Thomas Hugues est malheureux d'avoir été remplacé par Harry Roselmack au 20H00", a déclaré M. Mougeotte sur la même station. Il a par ailleurs fait valoir que "personne n'est propriétaire d'un magazine" et qu'"il n'y a eu aucun sujet censuré sur l'émission +Sept à Huit+".
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