Marc Tessier, président de la société holding France Télévision, s'est félicité lundi, lors des voeux, de "la puissance du groupe France Télévision" qui a "clôturé avec éclat une année exceptionnelle" avec des audiences en hausse. "Il y a bien longtemps qu'un bilan de fin d'année n'avait été aussi bon. Notre bonne santé actuelle me rend optimiste pour l'avenir, elle justifie les efforts très significatifs que l'Etat a faits depuis un an en faveur de notre société et, je l'espère, le conduira à prendre les arbitrages favorables que nous attendons sur le projet numérique, sur le contrat d'objectifs et de moyens en cours de discussion", a déclaré Marc Tessier. Le président de France Télévision était entouré de Michèle Cotta, directrice générale de France 2, de Rémy Pflimlin, directeur général de France 3, et de Jean-Pierre Cottet, directeur général de la Cinquième. Il a souligné que 2001 devrait être une "année de consolidation". D'après les chiffres 2000 de Médiamétrie, France Télévision (France 2, France 3 et La Cinquième) "est le seul groupe de télévision hertzienne dont la part d'audience a progressé, passant de 40,5% en 1999 à 40,7% en 2000, alors que le panel prend désormais en compte les chaînes du câble et du satellite. France 2 est à 22,1% de parts d'audience en 2000 (22,3% en 1999), France 3 à 16,8% (16,3% en 1999) et la Cinquième, sur la journée, à 1,8% (1,9% en 1999), selon les chiffres cités par le groupe du service public. "Nous ne subissons plus, nous orchestrons le changement. Jamais nous n'avons été aussi souvent en tête de l'audimat", a ajouté M. Tessier, soulignant que "les engagements de France Télévision ont été tenus" et que la loi sur l'audiovisuel a été "installée dans les faits". "Les 35 heures sont une réalité dans notre entreprise", a-t-il poursuivi et si le temps d'antenne ouvert à la publicité est en baisse, "les ressources cumulées sont en croissance et le seront de plus de 5% en 2001". M. Tessier a par ailleurs salué "l'imagination et le talent" de Bernard Pivot qui a annoncé son souhait de quitter "Bouillon de culture" en juin et à qui France 2 doit proposer une "grande émission mensuelle".