La présence de l'Etat français dans le capital de Arianespace à hauteur de 32% "ne se justifie plus", a indiqué Yannick d'Escatha, président du Centre national d'études spatiales à travers lequel le gouvernement détient sa participation. "A quel niveau notre participation doit descendre? La décision, qui appartient au gouvernement, n'est pas définitivement prise", a-t-il indiqué dans une interview au quotidien la Tribune paru mercredi. "Il y aura en tout état de cause une cession totale ou partielle des actions que l'Etat détient, à travers le Cnes, dans Arianespace, aux industriels qui montrent de l'intérêt pour entrer ou monter au capital de l'entreprise", a-t-il expliqué. "La recomposition du capital (de Arianespace, ndlr) doit être effective avant fin 2004", a-t-il ajouté. "Mais s'il a intérêt à aller plus vite, nous pouvons accélérer le rythme. Rien ne l'interdit". "Il n'est pas question de brader notre participation", a-t-il souligné. Répondant à question du journaliste sur le montant de cession visé, M. d'Escatha a répondu que "la question est prématurée. Nous regardons comment nous pouvons constituer le meilleur tour de table. C'est donc dans ce cadre et par rapport au prix offert par les demandeurs que le gouvernement français se déterminera pour savoir combien il cède et à qui". M. d'Escatha a indiqué que les discussions avaient actuellement lieu avec EADS (actionnaire majoritaire de Arianespace) et le motoriste aéronautique français Snecma.
-
1
-
1
-
2
-
1