

Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été présenté aux salariés du pôle télé et de la régie publicitaire du groupe NRJ.
Selon un communiqué du comité partagé avec les collaborateurs, deux scénarios ont été envisagés : l'un dans l'hypothèse où Chérie 25, autre chaîne de la TNT du groupe, trouverait un repreneur rapidement, et l'autre sans cette possibilité. La chaîne, actuellement « privée de la mutualisation des charges », est en situation précaire. NRJ Groupe explore différentes options, y compris la possibilité d'une cession, concernant une fréquence qui expirera en 2027.
Dans le premier scénario, un éventuel repreneur pourrait soit conserver les 39 postes actuels, soit procéder à des suppressions. La régie publicitaire de NRJ devrait envisager la réduction de 17 postes, mais cela ne se fera qu'à partir de septembre, sauf lors de négociations pour des départs anticipés. Dans le second scénario, 12 postes pourraient être supprimés au pôle télé et cinq dans la branche commerciale. Les élus du CSE ont exprimé des préoccupations concernant le niveau des indemnités complémentaires lors de la rupture des contrats de travail, jugées insuffisantes par un expert consulté par le CSE.
Cette procédure de sauvegarde n'est pas inattendue pour les deux entités concernées, ayant été informées par le conseil d'administration le 27 février. Ce dernier avait signalé que l'arrêt de diffusion de NRJ 12 sur la TNT impacterait significativement l'audience du groupe sur les segments clés pour les annonceurs, entraînant une baisse estimée de 80% de son chiffre d'affaires. Le groupe, dont la trésorerie dépasse les 350 millions d'euros, prévoit une diminution du chiffre d'affaires du pôle de 50 à 55 millions d'euros en 2025, ainsi qu'une réduction des charges d'environ 30 millions d'euros. Il vise à renforcer ses pôles Radio et Diffusion tout en minimisant l'impact de la réduction de l'activité télévisuelle.
6 commentaires


Alors que dans toute l'Europe, USA et Asie le nombre de chaîne disponible est souvent 2 a 3 fois supérieur a la France.
Pour le satellite c’était deja le cas des le début en gratuit et en crypté.
Nous sommes le parent pauvre dans le domaine...
Je ne parle même pas de "vrai" chaîne comme TF1 qui produit du contenu de studio.
Même les chaînes "server" super rentable ne sont même pas foutu de proposer du contenu de qualité sans les mêmes rediffusions de séries bidons ou nanar a longueur de journée et d'année.
Pompe a fric ?
Même pas a les entendre.
C'est consternant.
Les radios idem.
Les concerts se regardent.
Et les clips servent à passer de la pub.
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