Arnaud Lagardère a déclaré que le groupe qu'il dirige ne sera "probablement pas en première ligne" dans le projet de chaîne d'information internationale française, lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe. "Faut-il que nous investissions dans ce projet? Je n'en suis pas si sûr, je préfèrerais qu'on y contribue d'une manière ou d'une autre, mais probablement pas en première ligne", a souligné M. Lagardère. Selon lui, "d'autres acteurs, comme France Télévisions, LCI ou iTélé, auraient probablement davantage de poids parce qu'ils sont déjà des acteurs de la télévision". Interrogé sur la possibilité de racheter la chaîne Paris Première, après le départ programmé de Suez, il a indiqué: "nous regardons ce projet mais on n'a pas déposé d'offre à ce jour". A propos de Vivendi Universal Publishing (VUP), le pôle édition de Vivendi acquis fin 2002 par le groupe, il a souligné avoir "grande confiance" en Bruxelles pour traiter le dossier, "sur ses aspects règlementaires et économiques". Il a précisé avoir promis au commissaire européen à la concurrence Mario Monti "de ne faire aucune intervention publique sur ce dossier afin, calmement, de gérer au mieux l'aspect final des choses". Le gouvernement français a fait savoir qu'il allait demander le rapatriement à Paris de ce dossier qui relève normalement des autorités européennes de la concurrence. "Bruxelles regardera cette demande. On se remet totalement entre ses mains", a dit M. Lagardère. Enfin, le directeur général des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), Yves Sabouret, qui doit quitter ses fonctions fin juin, a déclaré que "ça n'ira pas facilement mais le plan de modernisation a démarré de manière irréversible". Il faisait référence au lancement de la réforme du département des NMPP qui assure la distribution de la presse à Paris et en banlieue, malgré l'hostilité d'une partie du Livre CGT.
Rédaction
14 mai 2003
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