Zee Entertainment
 

Zee demande à Sony de reprendre les négociations

Emmanuel LANGLOIS
31 janvier 2024 à 23h30

La société indienne Zee Entertainment a demandé à Sony de revenir à la table des négociations.

Le 24 janvier, malgré l'échec de l'accord de fusion la semaine dernière et les démarches juridiques déjà en cours, Zee a admis avoir exhorté Sony à relancer le projet.

« La société réfute catégoriquement toutes les réclamations et affirmations faites par [Sony] concernant des violations présumées de [l'accord de fusion] par ZEEL, y compris leurs demandes d'indemnités de résiliation, et réserve tous ses droits dans cette affaire », a déclaré Zee dans son avis à la Bourse de valeur.

En même temps Zee affirme que « La société évalue toutes les options disponibles et s'appuie sur les orientations reçues du Conseil d'administration et prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts à long terme de ses parties prenantes, notamment en engageant les actions en justice appropriées et en contestant les réclamations [de Sony] dans le cadre de la procédure d'arbitrage ».

Le dossier boursier faisait également référence à ce qui était largement considéré comme un point de friction majeur dans la fusion, à savoir la nomination de Punit Goenka de Zee au poste de directeur général du groupe fusionné.

Punit Goenka, directeur général et PDG de ZEEL, a accepté de se retirer dans l'intérêt de la fusion et des propositions à cet égard ont été discutées, notamment pour la nomination d'un administrateur au conseil d'administration de la société fusionnée, des protections pour la conduite des enquêtes en cours et les procédures judiciaires dans le meilleur intérêt des administrateurs et des actionnaires de ZEEL et les modifications conséquentes du projet pour les incorporer.

Zee assure que le 24 janvier elle avait informé le National Company Law Tribunal (NCLT) indien, qui traite les litiges entre entreprises, de demander une ordonnance pour la mise en œuvre de la fusion.

Le cours de l'action de Zee continue d'être sous pression, s'effondrant de 30 % le 23 janvier et est désormais en baisse d'environ 36 % depuis la première annonce de la fusion en septembre 2021. En début de séance à la Bourse de Bombay le 24 janvier, ses actions ont encore chuté de 4,42 %.

Connectez-vous ou devenez membre pour participer et profiter de nombreux autres services.