Rédaction
12 mars 2003

Le président du Cnes, Yannick d'Escatha, a confirmé à l'AFP la suppression "d'environ 400 emplois" sur la base spatiale à Kourou. Des suppressions d'emplois qui vont commencer "dès cette année" et concernent "300 postes occupés par des personnels détachés" et une centaine d'"emplois résidents". "Il n'y aura pas de plan social, nous prendrons le temps nécéssaire et toutes les situations seront étudiées au cas par cas", a souligné le président du Cnes. De son côté, le syndicat UTG (Union des travailleurs guyanais) du CSG (centre spatial guyanais) reste vigilant. "Ce chiffre me semble sous évalué", a confié Jean José Mathias, délégué syndical UTG du CNES/CSG. "Je vois mal comment le Cnes peut supprimer 400 emplois sans plan social", a t-il ajouté. Le syndicat majoritaire en Guyane craint que ces suppressions ne touchent plutôt 600 postes sur l'ensemble de la base. Le CSG doit faire face à un ralentissement des demandes de lancements, en raison de la crise que traverse le secteur spatial en général, et à une baisse de son activité avec la fin du programme Ariane IV. L'activité de lancement va passer de 12 lancements l'année dernière à 6 lancements prévus cette année. Quelque 1.600 personnes sont employées par le spatial et l'activité de la base génère parallèlement des milliers d'emplois.

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