Inmarsat
 

Le satellite aide à réduire l'empreinte carbone des vols aériens

Carlos PIRES
28 octobre 2021 à 23h52

Les passagers aériens pourront bientôt réduire leur empreinte carbone lorsqu'ils voyagent sur des vols acheminés par satellite.

En effet, un accord a été signé entre l'opérateur de satellites Inmarsat et la société European Satellite Services Provider, fondée en 2001 et qui représente les contrôleurs aériens de sept pays européens - France, Allemagne, Italie, Portugal, Espagne, Suisse et Royaume-Uni. Cet accord permettra de mener et d'évaluer les derniers tests du système spatial. Il devrait être introduit dans toute l'Europe d'ici 2023.

L'ESA a travaillé avec Inmarsat pour développer une alternative numérique spatiale au contrôle du trafic aérien traditionnel qui permet aux pilotes de prendre des trajectoires plus efficaces, d'économiser du carburant et de réduire les émissions de carbone.

Le système - appelé Iris - utilise des satellites pour échanger des données avec les avions, complétant le système de communication terrestre avec des rapports de position numériques, des autorisations et des conditions de piste, envoyés via des satellites de télécommunications entre les cockpits et les centres de contrôle du trafic aérien.

Les plans de vol peuvent être continuellement mis à jour pendant le vol pour maintenir une trajectoire optimale vers la destination, en minimisant le carburant brûlé et le dioxyde de carbone émis.

Iris a été testé pour la première fois sur des avions survolant l'Europe en 2018 et a fait ses débuts aux États-Unis sur un nouveau Boeing 737-9 exploité par Alaska Airlines plus tôt cette année.

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