Après l'Espagne (voir infos du mercredi 25 novembre), c'est au tour de la France et de la Grande-Bretagne de récupérer l'impôt sur les bénéfices réalisés par Netflix sur leur territoire respectif.
Il faut dire que, jusqu'à maintenant, la plateforme de streaming déclarait tous ses revenus au Pays-Bas, lui permettant d'obtenir des bénéfices fiscaux assez importants. Avec cette « décentralisation » de la facturation, les impôts payés dans ces trois pays devraient être assez significatifs, compte tenu du parc d'abonnés déclaré : les médias britanniques parlent de plus d'un milliard d'euros de revenus en Grande-Bretagne, en se basant sur plus de 10 millions de clients, alors qu'en France - où, selon le site américain Variety, Netflix compterait actuellement 9 millions de clients -, cette somme pourrait atteindre les 1,3 milliard d'euros si, dans un cas comme dans l'autre, on prenait comme base l'abonnement standard, plus cher dans l'hexagone (11,99 euros) que de l'autre côté de la Manche (8,99 livres).
Des sommes qui pourraient atteindre des valeurs astronomiques dans un futur plus ou moins proche, si la tendance à la hausse des abonnés se maintient.
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