Dans un communiqué, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle tunisienne (Haica) a appelé, à mettre fin aux dépassements de 3 chaînes diffusant dans l'illégalité et profitant du soutien de partis politiques, à savoir QalbTounes, Ennahdha et Errahma.
Le site d'information Kapitalis a fait remarquer que non seulement la justice n'a pas bougé le petit doigt dans ce dossier, mais qu'en plus, des membres du gouvernement font des apparitions médiatiques sur ces chaînes, l'instance constitutionnelle s'est ouvertement indignée...
Rappelons que ces médias ne possèdent pas de licences, ne rendent pas compte de leurs sources de financement et ne payent pas les amendes qui leur sont infligées par la Haica.
Pire encore, des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires de l'Etat continuent à y faire des apparitions médiatiques comme si de rien n'était, s'étonne et condamne la Haica.
Sur un autre plan, l'instance a, dans ce même communiqué, invité le gouvernement à se pencher sur le dossier de la radio confisquée par l'Etat, Shems FM, et à poursuivre le processus de sa privatisation «selon des critères transparents qui garantissent l'indépendance de ce média et la continuité de sa ligne éditoriale.»
La Haica a également appelé à inclure l'autre station confisquée, Zitouna FM, à la Radio nationale tunisienne.