Suite à l'échec du vol inaugural d'une nouvelle version de la fusée Ariane-5, mercredi dernier, une commission d'enquête vient d'être créée et placée sous la présidence de Wolfgang Koschel, de l'Agence aérospatiale allemande DLR (Deutsches Zentrum für Luft- und Rumfahrt). Cette "commission d'enquête indépendante" constituée en accord avec l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre national d'études spatiales (CNES) rendra son rapport le 6 janvier, qui devra établir "les causes de l'anomalie observée au cours du vol d'Ariane-5 ECA" et de "recommander les mesures à prendre pour corriger les défauts constatés. Elle est également chargée de "déterminer les conséquences éventuelles de cette anomalie sur l'exploitation d'Ariane-5 générique (version de base du lanceur lourd européen), en particulier pour la préparation du lancement de la sonde Rosetta" (initialement prévu à partir du 12 janvier). La commission comprend en outre Michel Courtois (Alcatel Space), Fabrizio Felici (ESA), Rémy Hergott (CNES) et Robert Lainé (ESA). La première Ariane-5 ECA, dite "Ariane 10 tonnes" en raison de sa capacité d'emport en lancement double (contre six pour sa version de base), a connu une anomalie technique au niveau de la propulsion de son premier étage qui l'a conduite à s'écarcter de la trajectoire visée, à la suite de quoi elle a dû être détruite.
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