L'Association des Radios et télévisions indépendantes (ARTI) a tenu, mercredi dernier à son siège à Casablanca, sa réunion trimestrielle.
Présidée par M. Kamal Lahlou, président de l'ARTI, en présence de la majorité des membres de l’Association et du secrétaire général de la Fédération marocaine des Médias, cette réunion a porté sur plusieurs questions, notamment celles liées à la situation du paysage audiovisuel national, aux enjeux du secteur ainsi qu’au projet de réforme dans le cadre d’une nouvelle loi sur l’audiovisuel, en instance d’adoption, indique un communiqué du bureau exécutif de l'ARTI parvenu vendredi à la MAP.
Selon la même source, les opérateurs des radios privées constatent, avec regret, qu’ils ne sont jamais sollicités ni impliqués dans les réflexions stratégiques qui touchent tout le secteur et en particulier la liberté d’information en relation avec les médias audiovisuels indépendants.
Face aux enjeux majeurs auxquels fait face le secteur, notamment au regard de la souveraineté médiatique du Maroc et l’impérieuse nécessité d’encourager les acteurs nationaux et de préserver les opérateurs privés de toute concurrence déloyale, surtout étrangère, l’ARTI a arrêté une série d’actions en vue de sensibiliser les décideurs et particulièrement le ministère de la Culture et de la Communication, la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle ainsi que le Conseil de la Concurrence, fait savoir le communiqué.
Pour rappel, l’ARTI a élaboré, dès 2017, un mémorandum détaillant ses préoccupations, relève la même source, notant que ce mémorandum "a été adressé à toutes les parties prenantes, sans qu’il soit, jamais pris en considération".
Et de conclure que l’ARTI est résolument engagée dans la lutte pour l’émergence d’un paysage audiovisuel national pluraliste, moderne et dynamique.