La CFDT, premier syndicat parmi les personnels techniques et administratifs de France 3, a appelé ce matin à la reprise du travail après 21 jour de grève, a indiqué à l'AFP Thierry Vildary, membre du bureau national de la CFDT. Le syndicat signera dans l'après-midi le protocole d'accord élaboré par la direction, a-t-il précisé. La CGT avait appelé pour sa part dès lundi soir à la poursuite du mouvement de grève. De son côté, l'assemblée générale de la rédaction nationale de France 3 a voté mardi majoritairement la reconduction de la grève pour 24 heures, a-t-on indiqué de source syndicale. Cette assemblée générale, qui réunit également le personnel du siège et de l'émission "Tout le sport", a voté cette reconduction par 50 voix pour, 11 contre et une douzaine d'abstentions, a-t-on précisé de même source. Lors d'une premier vote, elle s'était aussi prononcée par 45 voix contre la signature du protocole d'accord élaboré par la direction, 11 salariés se prononçant en faveur de la signature. Selon la direction, 11 sites sur 24 ne devaient toujours pas diffuser leurs journaux régionaux mardi à savoir, Nice, Marseille, Limoges, Reims, Amiens, Bordeaux, Lyon, Nancy, Clermont-Ferrand, Strasbourg et Ile-de-France. La situation était incertaine à Lille et Grenoble, tandis qu'à Nantes, Dijon, Besançon, Orléans, Rouen, Caen, Rennes, Poitiers, Toulouse, Montpellier et Ajaccio, les journaux régionaux devaient être diffusés. Quant aux éditions locales, 23 sur 43 devaient être programmées normalement dans l'édition d'information du soir, toujours selon la direction qui a avancé le chiffre d'environ 10% de grévistes, hors rédaction nationale.